Précarisation des jeunes diplômés : une génération sous pression
- Pascal BCP
- 27 nov.
- 2 min de lecture
Pour beaucoup de jeunes diplômés, entrer dans la vie active ressemble moins à un départ qu’à une épreuve. CDD à répétition, alternances introuvables, filières saturées…
La Génération Z est souvent jugée avant même d’avoir commencé : “pas motivée”, “trop exigeante”, “pas assez solide”. Cette stigmatisation, répétée sur les réseaux comme dans les entreprises, finit par entamer la confiance.
Quand la précarité attaque l’estime de soi
Chercher une alternance pendant des mois, recevoir des refus automatiques, entendre qu’on manque d’expérience alors qu’on ne vous laisse pas en acquérir…
A force, beaucoup se demandent :
“Suis-je vraiment légitime ?”
“Pourquoi les portes restent-elles fermées ?”
Les filières bouchées n’arrangent rien. Certains diplômés se retrouvent dans une impasse dès la sortie d’école, comme si leur avenir était déjà compromis.
Cette situation épuise les jeunes, mais aussi leurs parents, qui voient l’angoisse monter chez leurs enfants et craignent qu’ils “restent sur le carreau”.
Ce climat crée une pression silencieuse et une perte de repère profonde.
Entre comparaison, culpabilité et sentiment d’échec
Sur LinkedIn, les réussites affichées en boucle renforcent l’impression d’être “en retard”.
La Gén Z se retrouve coincée entre l’envie de réussir et la peur d’échouer, souvent jugée sans être accompagnée.
Dans ce chaos, certains finissent par accepter moins que ce qu’ils valent simplement parce qu’ils ne croient plus en leur potentiel.
Se recentrer pour ne pas se perdre
Le véritable défi n’est pas uniquement professionnel.
C’est un défi identitaire :retrouver confiance, clarifier ses attentes, se détacher du regard extérieur, se réaffirmer.
La précarité fragilise mais elle ne définit pas.
Cette période peut devenir un tremplin, à condition de ne pas laisser l’incertitude détruire l’estime personnelle.
Ensemble, améliorons votre quotidien.
