Enfermés dans une case : comment les étiquettes de l’enfance sabotent la confiance à l’âge adulte
- Pascal BCP
- 3 déc.
- 1 min de lecture
Depuis l’enfance, on nous colle des étiquettes.
Des surnoms qui paraissent anodins mais qui finissent par façonner l’image que l’on a de soi.
“L’intello”, “le gentil”, “le moche”, “le geek”, “la chelou”…
Ces mots classent, réduisent et enferment.
Des étiquettes qui laissent des traces
Ces cases deviennent des rôles que l’on apprend à jouer même si, au fond, elles ne nous correspondent pas.
Elles influencent la manière de s’affirmer, de prendre sa place, de se montrer au monde.
Certaines limitent, d’autres blessent.
Toutes finissent par créer un décalage entre ce que l’on est vraiment et ce que les autres projettent.
Quand l’identité se construit autour d’une case
A force d’entendre la même étiquette, on finit par y croire.
On se censure, on évite, on se conforme.
La confiance s’effrite et l’estime devient dépendante du regard extérieur.
Beaucoup d’adultes portent encore ces rôles imposés à l’adolescence :“trop sage”, “pas assez cool”, “différent”, “pas beau”, “pas comme les autres”.
Ces étiquettes continuent de peser sur la posture, la place que l’on s’autorise à prendre et la manière d’exister en société.
Sortir de la case
Briser ces rôles demande de revisiter son histoire, de se détacher des projections des autres et de se réapproprier sa propre identité.
Ce n’est pas un simple “travail sur soi”, c’est une libération.
Sortir de la case, c’est enfin pouvoir dire :
“Je ne suis pas ce que vous avez décidé que je devais être.”
C’est reprendre confiance, s’affirmer et occuper sa place sans se justifier.
