Avant de diriger les autres, il faut savoir se diriger soi-même
- Pascal BCP
- il y a 52 minutes
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Une promotion est souvent vécue comme une récompense.
C’est une reconnaissance du travail accompli, une marque de confiance.
Pourtant, elle peut aussi devenir un piège subtil : du jour au lendemain, tout change.
Plus de responsabilités.
Plus de pression.
Des décisions à prendre, parfois difficiles, toujours observées.
Gérer une équipe, c’est bien plus que planifier, organiser ou contrôler.
C’est jongler avec les attentes, les émotions et les égos.
Cela commence toujours par la même étape : se gérer soi-même.
Trouver sa place sans s’y perdre
Un bon manager ne se définit pas seulement par ses compétences techniques.
Confiance en soi, estime personnelle et affirmation de soi constituent le socle de toute posture de leader.
Lorsqu’elles vacillent, tout vacille.
Le stress s’installe, les doutes s’amplifient, la fatigue s’accumule.
Sans repères solides, la ligne entre engagement et épuisement devient floue.
Comment inspirer une équipe quand on ne se sent plus aligné soi-même ?
Comment poser un cadre clair si l’on n’a plus de cadre intérieur ?
Le poids du silence managérial
Dans les entreprises, le mal-être des cadres reste souvent tabou.
Difficile d’avouer qu’on flanche lorsque tout le monde vous perçoit comme un pilier.
La peur d’être jugé, la pression des résultats, le manque d’écoute des supérieurs...
Beaucoup de managers s’épuisent en silence, persuadés qu’ils doivent tenir coûte que coûte.
Pourtant, diriger ne signifie pas s’oublier. C’est aussi apprendre à s’écouter, à prendre du recul, à reconnaître ses limites avant qu’elles ne se transforment en rupture.

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